Psychogénéalogie comportementale

Cette méthode, aussi appelée biogénéalogie ou décodage biologique, est selon moi l’enfant de deux disciplines qui me sont chères: L’étude épigénétique des traumas et la psychothérapie. Ce combo est un rayon-laser lorsqu’il s’agit de venir débunker tes mémoires transgénérationnelles et schémas limitants.

Si tu es novice dans le domaine, laisse moi te poser les bases:

I. L’épigénétique

L’épigénétique est l’étude de la modulation de l’expression des gènes. A savoir que deux gènes identiques ne s’exprimeront pas de la même façon selon l’environnement du sujet étudié. Par exemple, le cochon. Bien avant d’être un animal de ferme, il vivait dans les forêts et possédait un épais pelage qui était nécessaire à sa survie. Arrivé bien au chaud dans nos exploitations, à l’abris du vent et des caprices météo, le cochon a fini par perdre ses poils. Pas exactement. Ses gènes ont arrêté d’exprimer le poil dru et épais de la survie pour n’exprimer qu’un fin duvet presque transparent.

Si maintenant tu prends ce même cochon fermier et que tu le relâche dans la nature, qu’il se remet à interagir avec la vie à l’extérieur, le vent, la pluie, les prédateurs, bref, la survie, ses gènes vont se remettre à exprimer cette nécessité de porter un poil épais. Au fil de son retour à la vie sauvage, son pelage va s’épaissir. Et dès la prochaine génération, les porcelets naîtront directement avec le pelage vie sauvage. Ça, c’est l’adaptation épigénétique en très résumé.

Tu penses bien que ces adaptations ne sont pas réservées aux cochons ou au système pileux. Nous aussi sommes soumis à ces adaptations, surtout au niveau comportemental. Notre environnement, mais aussi nos épreuves et surtout notre ressentis face à celles-ci, vont déterminer de quelle façon le gène et le comportement vont se moduler.

II. Le transgénérationnel

Le transgénérationnel, ou mémoires transgénérationnelles est l’ensemble de l’héritage énergétique mémoriel transmis par son arbre généalogique, ses ancêtres. Ces mémoires se manifestent de nombreuses façons différentes, blocages, peurs irrationnelles, auto-sabotage, schémas répétitifs limitants, phobies, angoisses, émotions, pathologies mais aussi dans le vocabulaire utilisé, la façon de se tenir, la profession exercée  et même jusque dans tes noms et prénoms.

III. Le cerveau biologique

Ce reliquat de notre cerveau primitif est l’artisan, le moteur et le défenseur de nos schéma répétitifs. Il veille de façon tyrannique mais discrète à notre fonctionnement optimal, à notre survie. Hélas fonctionner, survivre, c’est pas vivre. Bien souvient, nos schémas répétitifs sont limitants et nous coincent dans le fonctionnement et la survie. Tu l’auras compris, c’est une tête dure celui-là et pour le sortir de son schéma et créer quelque chose de nouveau, il y a un langage bien spécifique à utiliser.

Car c’est ça la beauté et la force de la psychogénéalogie comportementale, avoir compilé un ensemble de “marqueurs” généalogiques et comportementaux pouvant être reliés à tout type de trauma survenu dans une lignée. Ce sont tes propres red flags. C’est comme si l’ADN, l’inné, avait laissé un plan de route, des indices, des petits post-it tout le long de ton arbre généalogique pour que tu puisse y plonger et travailler à raffiner ce que tes ancêtres ont laissé en plan ou galéré à transcender.

Forcément, cette méthode contient aussi de nombreuses façons de libérer nos mémoires afin d’avancer sur nos chemins, mais tu découvriras vite que généralement, les meilleures viendront directement de toi, de ton Être. D’ailleurs, il suffit parfois simplement de conscientiser la mémoire, la verbaliser, reconnaître la souffrance qui y est associée pour la libérer.

Si tu veux un exemple bien concret issu de mon expérience, je te laisse découvrir mon article consacré à la PGC. Tu pourras sauter les premiers paragraphe qui sont identiques à cette page.

Alors, ready pour le débunkage transgénérationnel ?

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